Des Baux de Provence à Arles

Samedi 22 septembre

Ce matin, nous prenons la route vers 8h 30 pour le village des Baux de Provence. À cette heure matinale, pas de soucis de stationnement. Et à 9h un quart, nous grimpons joyeusement l’escalier vers le village. Pour arpenter les ruelles en pente, il faut se sustenter. Justement La Reine Jeanne nous propose pains au chocolat, pain, beurre et confiture : que rêver de mieux ?

Les Baux de Provence, bistrot La Reine Jeanne
Le bistrot La Reine Jeanne

Ainsi lestées, nous parvenons au château. Une maquette permet de se représenter le site dans son ensemble.

Les Bauxde Provence, maquette du site
La maquette de Baux de Provence

L’audioguide commente le circuit qui nous promène tout autour de la butte sur laquelle a été bâti le village des Baux. De là, la vue est magnifique : un vallon verdoyant recouvert d’oliviers et de vignes, enchâssé entre des collines et des falaises de craie riches en bauxite. Des petits mas couverts de tuiles rousses émaillent ce paysage.

Les Baux de Provence, vallon de la Fontaine
Le vallon de la Fontaine et ses falaises à pic
Les Baux de Provence, vallon de la Fontaine
Une belle ferme au fond du vallon de la Fontaine
Les Baux de Provence, panorama vu depuis la citadelle en direction du sud
Panorama vers le sud, Arles, la Camargue
Panorama vers l'est vu depuis la citadelle
Vers l’est, vignobles, oliviers, vergers. Au fond, les Alpilles

Notre circuit nous fait découvrir la chapelle Saint-Blaise qui abrite un petit musée de l’olivier, les ruines de l’hôpital Quinquéran qui date du XVI° siècle, les restes d’un moulin banal, des reconstitutions d’armes féodales (bélier, trébuchet, catapulte), et bien sûr la citadelle qui se dresse tout en haut de l’éperon rocheux, avec ses tours, sa chapelle et son donjon. En chemin, nous rencontrons un monument à un poète provençal, Charloun Rieu.

Les Baux de Provence, chapelle Saint-Blaise
La chapelle Saint-Blaise
Les Baux de Provence, hôpital Quinquéran
Les ruines de l’hôpital Quinquéran
Les Baux de Provence, Citadelle, Machines de guerre
Machine de guerre
Les Baux de Provence, moulin banal
L’ancien moulin banal
Les Baux de Provence, citadelle
La citadelle, couronnée de son donjon et environnée de champs de lavande
Les Baux de Provence, Citadelle, chapelle castrale
Vestiges de la chapelle castrale dédiée à sainte Catherine
Les Baux de Provence, citadelle, maisons troglodytiques
Maisons troglodytiques insérées dans la paroi de la citadelle
Charloun Rieu
Le monument au poète Charloun Rieu
Les Baux de Provence
Le village des Baux, vu du haut de la citadelle

Après cette longue visite de deux heures, nous avons dégusté des petits farcis et des encornets à Une Table au Soleil.

Les Baux de Provence, restaurant Une table au soleil
Une bonne adresse

Un petit tour dans le reste du village nous permet de remarquer une belle façade Renaissance avec fenêtres à meneaux, derrière laquelle se trouve l’Hôtel de Ville. Puis nous entrons dans l’église Saint-Vincent et de l’autre côté de la ruelle dans la chapelle des Pénitents Blancs dont les murs intérieurs ont été décorés de scènes pastorales par le peintre Yves Brayer.

Les Baux de Provence, façade Renaissance, fenêtre à meneaux
Façade Renaissance avec fenêtres à meneaux
Les Baux de provence, ÉgliseSaint-Vincent
L’église Saint-Vincent, au simple portail roman
Les Baux de Provence, chapelle des Pénitents Blancs
La chapelle des Pénitents Blancs
Les Baux de Provence, Chapelle des Pénitents Blancs, Yves Brayer
Les fresques d’Yves Brayer dans la chapelle des Pénitents Blancs

En redescendant vers la voiture qui nous attend sagement au pied des escaliers, nous ne manquons pas de remarquer un gros bloc de bauxite, minerai qui a fait la fortune du village et qui lui a donné son nom.

Les Baux de Provence, bauxite
La découverte de la bauxite
Les Baux de Provence, bauxite
Un morceau de bauxite

Il nous reste du temps : direction Arles vers les Alyscamps. C’est une nécropole qui date de l’époque romaine et dont la célébrité s’est encore accrue lorsque saint Genès y a été inhumé. L’endroit devint alors lieu de pèlerinage. Hélas ! dès la Renaissance, nombre de sarcophages furent donnés en cadeau à des visiteurs de marque, et des pierres tombales ont été réemployées dans des constructions neuves.

Arles, les Alyscams
Une chapelle dans l’allée des Alyscamps

Aujourd’hui, ces Champs Élysées romains sont réduits à une succession de tombeaux et de sarcophages de pierre, alignés sur les côtés d’une allée ombragée de grands arbres magnifiques, la Via Aurelia. (Remarque : Il manque des petits panneaux permettant de s’y retrouver car l’explication de l’entrée, trop riche et complexe, ne peut vraiment pas suffire).

Arles, allée des Alyscamps, sarcophages
Sarcophages de type grec de l’allée des Alyscamps
Arles, les Alyscamps, tombeaux
Tombeaux de type romain

Tout au fond, l’église Saint-Honorat ferme l’allée.

Arles, les Alyscamps, Église Saint-Honorat
L’église Saint-Honorat, sa tour-lanterne et son portail roman
L’intérieur de l’église Saint-Honorat
Un vitrail de type gothique flamboyant

En remontant en ville vers Saint-Trophyme, nous sommes assourdies par un mariage à la mairie voisine : beaucoup de bruit, des “you-you”, sûrement un mariage nord-africain. D’ailleurs, les voilà qui sortent en cortège, animant la place de rires, de chants et de couleurs.

Arles, place de l'Hôtel de Ville
Arles, place de l’Hôtel de Ville
Une place très animée

L’église Saint-Trophyme elle-même présente peu d’intérêt, c’est son portail le seul joyau mais quelle splendeur !

Arles, portail de l'église Saint-Trophyme
Arles : le portail de l’église Saint-Trophyme
Arles, portail de Saint-Trophyme
Le tympan du portail : le Christ en majesté, entouré des symboles de 4 évangélistes,
et au-dessous, les 12 apôtres

Et tout à côté, son cloître où nous peinons à retrouver les scènes qui décoraient les chapiteaux : les pierres sont usées par le temps et seules quelques sculptures sont encore lisibles. Mais le lieu est joli et apaisant.

Arles, Saint-Trophyme, cloître
Le cloître de Saint-Trophyme d’Arles
Un pilier magnifique du cloître
Un chapiteau du cloître : la Nativité

Un rafraîchissement sur le boulevard des Lices et nous reprenons la route vers notre maison d’hôtes, cette fois par des chemins plus confortables !…

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À suivre : De Tarascon à Beaucaire

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