C’est en train que nous quittons Florence pour Assise. Le temps humide ne permet pas d’admirer le paysage durant le voyage.
Mais à peine installées à l’hôtel, nous voici dans la navette menant vers la ville haute, dominée par un château fort.
Une place entourée de portiques, à la manière du forum romain, nous conduit à l’église inférieure, devant un portail gothique à deux portes surmonté de rosaces.
L’église inférieure.
En ressortant, notre regard se perd dans la campagne d’Ombrie et, en bas, on distingue la ville basse de Santa Maria degli Angeli.
L’ensemble de la ville haute présente une grande unité de style.
Après ce premier contact avec Assise, retour dans la ville basse pour une dînette et une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain matin, près de la basilique de Santa Maria degli Angeli, la navette nous remonte vers la ville haute.
Le ciel est lumineux et la vue dégagée sur la campagne où villages et hameaux s’éparpillent au milieu des cultures.
De là-haut, la basilique de la ville basse semble veiller sur son petit troupeau de maisons.
Et les oliviers centenaires tordent leurs bras gris le long de la pente.
La place aux arcades est baignée de soleil…
Et le portail gothique à double entrée s’ouvre devant nous.
Dans les deux églises superposées, silence, sérénité, méditation, mais pas de photos…
Ici, Saint François est partout : dans l’esprit des pèlerins et des visiteurs, sur les murs et les voûtes (les magnifiques fresques de Giotto dans la basilique supérieure nous racontent de nombreux épisodes de sa vie), et naturellement dans la crypte où se trouve son tombeau.
De là-haut, nous avons une vue plongeante sur le cloître du Sacro Convento.
Vers midi, nous découvrons un petit restaurant d’où l’on a une vue directe sur l’église supérieure.
Cet établissement est rempli de gallinacés et de lapins à bicyclette et on y mange très bien.
Cet après-midi, balade en ville : nous remontons la rue…San Francesco, naturellement!
Devant l’oratoire des pèlerins, se dresse un étrange cavalier, bien fatigué sur sa blanche monture!
Plus loin, une échappée sur la campagne s’ouvre à travers une arcade. Au bout d’une ruelle en pente, on découvre une tour crénelée. Les magasins nous offrent mille tentations charcutières et fromagères…
Des pâtes sous toutes les formes, de l’huile d’olive, du vinaigre balsamique, du vin local, et quantité de pâtisseries ou d’objets en cuir…
En chemin, nous rencontrons aussi Pinocchio et son papa Gepetto.
Nous voici devant le palazzo del Capitano del Popolo, juste à côté du temple de Minerve, à l’architecture romaine très caractéristique. Drapeaux et bannières ornent ce bâtiment.
Sur la place, s’élève une fontaine et un carrousel attend les jeunes clients.
Un peu plus loin, nous entrons dans la cathédrale San Rufino.
Les rues sont encore encombrées d’étranges machines, car la veille, une fête a eu lieu ici.
La visite se poursuit par la maison de Saint François. On peut remarquer la porte sculptée et l’endroit où son père le retint prisonnier.
Puis voici la basilique de Santa Chiara, Sainte Claire d’Assise, qui a suivi les enseignements de Saint François et a fondé l’ordre des Clarisses.
À l’intérieur, se trouve le crucifix qui parla à Saint François, lui commandant de réparer la chapelle de San Damiano.
C’est aussi là que se trouve la châsse de Sainte Claire.
Et tout là-haut, dominant la ville, le château de la Rocca Maggiore.
Encore un regard sur le campanile de Santa Maria Maggiore et sur l’abbatiale Saint Pierre au portail abondamment sculpté, avant de redescendre vers Santa Maria degli Angeli.
Mardi matin, il faut rentrer.
Petit déjeuner en compagnie de l’équipe de foot junior de Roumanie.
Mais la pluie est revenue, et c’est dans la brume que nous regardons pour la dernière fois la ville haute d’Assise …
et la si belle basilique de Saint François…
À la gare d’Assise, nous reprenons le train pour Florence, son aéroport, et la France.
Au revoir, Toscane. Je reviendrai sûrement, car j’ai eu la précaution de frotter le nez du petit sanglier de la place du marché, à Florence. Alors !!!
revoir |